Carte blanche à Kaarina Kaikkonen
Musée Hébert (La Tronche) | Musée archéologique Saint-Laurent | Musée dauphinois (Grenoble) de janvier à septembre 2025
Musée Hébert | Ne m'oublie pas | Janvier > septembre 2025

Après Rebecca Plisson au Musée archéologique Saint-Laurent et Lilian Bourgeat dans le parc du Musée Hébert, c’est à l’artiste finlandaise Kaarina Kaikkonen, figure majeure de l’art scandinave, qu’a été confiée la troisième « carte blanche » de la saison culturelle départementale Des habits et nous.
Dans la grande galerie du musée, sont exposées ses œuvres qui détournent chaussures, accessoires et vêtements alors que la terrasse extérieure accueille une création qu’elle a réalisée in-situ à l’aide de chemises offertes par la communauté Emmaüs de Grenoble.
Teintées de mélancolie, ses créations sont des autoportraits sensibles qui évoquent le lien intime que l’artiste entretient avec les vêtements et leurs histoires.
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Musée archéologique Saint-Laurent | Mes oiseaux de passage | Mars > septembre 2025

Pour cette carte blanche au musée archéologique Saint-Laurent, l’artiste vient sculpter, agencer et donner vie à des vêtements usagés, transformant leur usure en mémoire collective. Ses œuvres, souvent présentées dans l’espace public ou dans des lieux chargés d’histoire, jouent avec l’architecture et l’environnement, créant des installations immersives et poétiques.
En utilisant des vêtements ayant appartenu à des inconnus, Kaarina Kaikkonen donne une dimension intime et universelle à son art, évoquant les absences, les relations humaines et les traces laissées par chacun. Ses installations, à la fois fragiles et puissantes, entrent en résonance avec le passé du site archéologique.
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Musée dauphinois | J'aimerais tant éclore | Mars > septembre 2025

Confectionnée pendant plus d’une année d’échanges avec l’artiste, l’exposition J’aimerais tant éclore se dresse comme un ensemble de trois œuvres originales créées sur mesure dans les espaces de l’ancien couvent de Sainte-Marie d’en-Haut. Ces installations s’enchevêtrent dans l’inlassable quête introspective engagée par l’artiste dans nombres d’œuvres antérieures.
Les chemises, à l’origine symboles d’un père disparu trop tôt, incarnent un message universel représentant les personnes qui les ont portées tandis que les robes évoquent l’enfance. Elles se déploient, se froissent ou tournoient comme des corps complices, absents, présents, des souvenirs chargés d’affection, mais aussi un espoir d’éclore, enfin.
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Cette carte blanche proposée dans le cadre de la saison culturelle Des habits et nous, portée par le Département de l’Isère, se décline en trois lieux : à partir du 23 janvier 2025 au Musée Hébert (œuvres et installation in-situ), puis à partir du 21 mars 2025 au Musée dauphinois et au Musée archéologique Saint-Laurent (installations in-situ réalisées à partir de la collecte de chemises initiée en décembre 2024).
Washington, Saint-Pétersbourg, Santiago du Chili, Helsinki... La finlandaise Kaarina Kaikkonen, habille les quatre coins du globe de ses vastes installations artistiques faites de vêtements auxquels elle donne une seconde vie. D'abord peintre, puis sculptrice, elle est devenue l'une des pionnières de l'art environnemental finlandais au cours des années 1980, en fabricant des installations monumentales à partir de vêtements recyclés. Hommage sans fin à son père décédé alors qu'elle n'avait que 10 ans, ses créations sont puissantes et nous invitent à imaginer l’histoire de ces vêtements et de celles et ceux qui les ont portés.